Non, l’approche de James O’Callaghan se situe dans le vivant et si il y a manipulation de sa part, elle n’est que dans la malléabilité des sons. Celui-ci est accidenté, changeant et évoquant des espaces dont l’harmonie n’est pas celle qui ordonne les choses de manière trop spartiate. Mais un mouvement qui n’est pas linéaire. Il met en avant les règles de la musique concrète mais les pousse plus avant et donne un rythme à sa musique qui se veut en constant mouvement. Dans le fonds, Espaces tautologiques apparaît comme assez classique dans sa forme. Enfin, pas dans le sens où on l’entends habituellement. Utilisant du field recordings, des objets aux sonorités amplifiées, distorsion de sons environnementaux grâce à l’informatique, James O’Callaghan privilégie les retournements de situations, les changements de direction tout en s’appuyant sur la précision des sons et d’une arborescence musicale fouillée mais qui ne saurait être anarchique. Pour autant, le canadien change souvent de direction, par séquences, plus ou moins courtes. Et, d’ailleurs, ce ne serait pas la première fois que cela arriverait. En appelant son disque Espaces tautologiques ne nous avoue t’il pas qu’il a usé de procédés manipulatoires afin de dire tout le temps la même chose ? C’est un peu difficile à croire mais pas tout à fait irraisonné. James O’Callaghan, montréalais de son état, primé à moult reprises, signe ici un disque tout à fait saisissant, toujours sous tension et qui libère différents niveaux d’écoutes. C’est un peu la sensation que l’on a en écoutant ce disque de la nouvelle génération (son auteur est né en 1988). De Pierre Schaeffer à Michel Chion, en passant par Bernard Parmegiani ou Jean Schwarz on a pu constater que les frontières ont su être dépassées et que de nouveaux espaces ont été découverts ou sont encore à découvrir. C’est, en tout cas, l’impression que donnent les réalisations faites par les différents représentants du genre. On ne le dit jamais assez mais les possibilités de la musique acousmatique ou concrète sont infinies. Recientemente, el Groupe de Recherches Musicales le encargó producir una coproducción con Le Vivier, como parte de una residencia en los estudios del GRM en París y estrenado en 2015.Įn 2014, su obra Isomorphia para orquesta y electrónica ganó el premio John Weinzweig de la Fundación SOCAN y fue nominada para un Premio JUNO a LA Composición Clásica del año.Įscuchamos esta noche el tema Isomorphic incluido en su último trabajo, Espaces tautologiquesįabien, Liability Webzine, 26 janvier 2017 La música de O’Callaghan intersecta los medios acústicos y electroacústicos, empleando grabaciones de campo, objetos encontrados amplificados o transcripción de sonidos ambientales asistida por ordenador. O’Callaghan es alabado por su dominio de los materiales y la forma musical y su refinadísimo sentido del color. If you believe that any review contained on our site infringes upon your copyright, please email us.James O’Callaghan es un compositor y artista sonoro residente en Montréal, miembro fundador y codirector del Laboratorio de Música Contemporánea de Montréal, y un compositor asociado a la Canadian Music Center. All submitted reviews become the licensed property of Sheet Music Plus and are subject to all laws pertaining thereto. If you have any suggestions or comments on the guidelines, please email us.
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